Une ovation aux auteurs et équipes du GIEC pour le travail admirable qu'ils ont fourni!!!
Page d'information sur le changement climatique.
Bibliographie ici!
Il y a urgence!!!
Oui. L'influence des êtres humains sur le réchauffement de l'atmosphère, des océans et des continents est sans équivoque et principalement due aux émissions de gaz à effet de serre (GES). (Haute fiabilité)
C'est une certitude démontrée à travers les travaux de scientifiques du monde entier qui ont abouti aux fameux rapports du GIEC.
Aujourd'hui, il n'existe plus un seul laboratoire scientifique sérieux qui affirmerait autre chose.
Quand on parle du rapport du GIEC, ça fait pompeux et on se dit :"Houlala! Ca doit être un truc compliqué!"
Pas tant que ça, il existe une résumé pour décideurs politiques d'une trentaine de pages accessible à tous. Ces informations doivent être diffusées le plus largement possible.
C'est ainsi que j'ai décidé de créer cette page pour rendre les principales informations contenues dans le résumé pour décideurs du sixième rapport accessibles à tous.
Il s'agit d'une page d'information sur le changement climatique et ses enjeux essentiellement basée sur le résumé pour décideurs du sixième rapport du GIEC.
Il ne s'agit pas d'une page officielle du GIEC. Je n'ai aucun lien avec le GIEC.
Les éléments de cette page sont libres et n'ont pas été soumis aux processus formels de révision du GIEC. J'ai également inclu certains commentaires personnels ou explications ainsi que certains éléments provenant d'autres sources.
Le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) est un organisme intergouvernemental chargé d'évaluer l'ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique en cours. Il est constitué d'experts (scientifiques) indépendants.
Il rassemble 195 Etats membres et est ouvert à tous les pays membres de l'ONU.
Les évaluations du GIEC sont basées sur des publications scientifiques et techniques, synthétisées par des centaines de scientifiques des Etats membres.
Le GIEC publie (environ tous les 5-7 ans) des rapports synthétiques ou portant sur des aspects spécifiques du changement climatique.
Il est constitué de 3 groupes de travail :
Le groupe 1 : Travaille sur la compréhension du changement climatique. Les bases scientifiques. (En gros, il répond à la question :"Que sait-on du changement climatique?").
Le groupe 2 : Travaille sur les risques induits par le changement climatique et comment s'y adapter, ainsi que les vulnérabilités
(Remarque : ex. de vulnérabilité : les gens qui habitent sur de petites îles sont vulnérables à la montée du niveau de l'océan, ainsi qu'à une augmentation de la fréquence des grosses tempêtes, etc.)
Le groupe 3 : Travaille sur les solutions pour atténuer les dommages induits par les changements du climat.
Ces 3 groupes publient des rapports, résultat de leur travail.
Il y a environ 15 chapîtres par groupe et environ 15 auteurs par chapître. Ca fait beaucoup!
Les auteurs compulsent entre autre toutes les publications scientifiques sur le sujet du changement climatique.
Les rapports du GIEC sont fidèles à l'état des connaissances actuelles et ne cessent d'évoluer.
Ils sont faits de manière rigoureuse, complète et honnête. Ils résistent donc à l'examen critique au moment de leur publication.
L'intervention des politiques est très cadrée pour éviter qu'ils ne biaisent les rapports.
Il s'agit donc d'un travail de scientifiques experts dans leur domaine, sans compromis politique.
Des rapports complets sont produits tous les 5-7 ans. Ils comportent environ 4000 pages (Ils sont très techniques et indigestes).
Donc, le GIEC produit aussi :
- une synthèse (environ 100 pages).
- 1 résumé pour tous qui vise le grand public (environ 15 pages mais vraiment pas technique)
- 1 résumé pour décideurs politiques (environ 30 pages à la fois technique et général) (N.B. : Lien vers le rapport en anglais)
Il y a aussi des rapports sur des sujets spécifiques (glaciers, océans,...)
NB : Un résumé vulgarisé en français de 17 pages est proposé par The Shifters.
Ci-dessous, je vous propose de retrouver les grandes lignes du rapport.
Pour ce faire, j'ai travaillé sur le résumé pour décideurs du 6ème rapport du GIEC.
Les informations données dans le rapport sont ponctuées d'un indice de fiabilité. Cela correspond aux annotations de fiabilité mentionnées ci-dessous.
Le résumé pour décideurs du 6ème rapport du GIEC commence par ces mots :
"Human activities, principally through emissions of greenhouse gases, have unequivocally caused global warming, ..."
Traduction : "Les activités humaines, à travers l'émission de gaz à effet de serre, sont la cause, sans équivoque, du réchauffement global,..."
Globalement, la température de surface de la terre sur la période 2011-2020 est de 1.1°C supérieure à la température de la période 1850-1900.
(Haute fiabilité)
Remarque : +1.1°C, ce n'est pas beaucoup me direz-vous... Je vous invite à aller voir le paragraphe sur les dégâts plus bas.
Mais il y a des différences entre les différentes zones de la planète.
Par exemple, les pôles se réchauffent plus vite. De même que les terres (+1.59°C) par rapport aux océans (+0.88°C). De même que les montagnes.
Réchauffement d'origine humaine : probablement de l'ordre de +1.07°C entre [1850-1900] et [2010-2019].
La température de surface globale a augmenté plus vite depuis 1970 que dans n'importe quelle autre période de 50 ans depuis les derniers 2000 ans.
Il y a une accélération!
42% des émissions nettes cumulées de CO2 ont eu lieu entre 1990 et 2019! (Haute fiabilité)
En 2019, les concentrations de CO2 atmosphérique étaient les plus hautes depuis 2 millions d'années! (Haute fiabilité)
Quant aux concentrations de méthane et de protoxyde d'azote, elles étaient les plus hautes depuis au moins 800 000 ans! (Très haute fiabilité)
Les émissions nettes globales d'origine humaine de GES sont d'environ +12% plus élevées en 2019 par rapport à 2010 et de +54% par rapport à 1990.
Les émissions de gaz à effet de serre ont continué à augmenter en raison d'une utilisation non-viable :
- de l'énergie
- des terres
- de changement d'utilisation des terres
- des modes de vie
- des modes de consommation
- des modes de production
Le rapport qualifie ces émissions de GES qui se poursuivent "d'historiques" et "d'inégales" (entre pays, régions et individus).
Le réchauffement global d'origine humaine est surtout causée par l'émission de CO2 issu de la combustion des énergies fossiles et des procédés industriels, suivi par le méthane.
Mais la croissance relative la plus élevée a lieu pour les gaz fluorés (qui partent de niveau bas en 1990).
En 2019, environ 79% des émissions globales de GES sont dues aux secteurs de l'énergie, de l'industrie, du transport et du bâtiment à eux tous.
Tandis que 22% sont dues à l'agriculture, à l'exploitation forestière et aux autres usages des terres.
Il existe des disparités entre les pays, les régions mais aussi entre les individus.
Les 10% des ménages avec les émissions par tête les + élevées sont responsables de 34 à 45% des émissions basées sur la consommation des ménages.
Tandis que les 50% des ménages qui émettent le moins sont responsables de 13 à 15% des émissions.
1) Des changements globaux et rapides dans l'atmosphère, les océans et la cryosphère ont eu lieu.
2) Un changement climatique causé par l'homme affecte d'ores et déjà de nombreux climats!
3) Ainsi que les extrêmes climatiques dans chaque régions du globe!
4) Cela a conduit a de vastes impacts négatifs, des pertes et des dégats sur la nature et l'homme.
5) Les communautés vulnérables qui ont historiquement contribué le moins au changement climatique actuel sont particulièrement touchées.
Par exemple :
- Augmentation du niveau des océans (l'influence humaine en est très probablement le facteur principal depuis au moins 1971).
- L'évidence de changements observés dans les extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, sécheresses, cyclones tropicaux,...) et plus particulièrement leur attribution à une influence humaine s'est encore renforcée depuis 2014.
- Il est plus probable que des événements climatiques extrêmes se produisent et plus souvent.
1) Approximativement 3.3 à 3.6 milliards de personnes vivent dans des contextes très vulnérables au changement climatique. (population mondiale en 2024 = 8.2 milliards).
2) La vulnérabilité des humains et des écosystèmes sont interdépendantes.
3) Les régions et peuples avec des contraintes de développement considérables ont une haute vulnérabilité aux événements climatiques.
4) Une augmentation des événements météorologiques et climatiques extrêmes ont exposé des millions de gens à une insécurité alimentaire sévère et ont réduit l'accès à l'eau.
5) Les impacts négatifs les plus larges ont été observés dans beaucoup d'endroits et/ou communautés en Afrique, Asie, Amérique Centrale et Amérique du Sud, les pays les moins avancés, les petites îles et l'Arctique, et globalement pour les personnes indigènes, les petits producteurs d'alimentation et les ménages à faible revenus.
Entre 2010 et 2020, la mortalité humaine due aux innondations, sécheresses et tempêtes était 15 fois supérieure dans les régions très vulnérables par rapport aux régions très peu vulnérables.
- Le changement climatique a causé des dommages substanciels et de plus en plus de pertes irreversibles dans les écosystèmes terrestres, d'eau douce, de la cryosphère (=glaciers et pôles), côtiers et océaniques!!!
- Des centaines de pertes locales d'espèces ont été causées par une augmentation de l'intensité des extrêmes de températures (Haute fiabilité) avec des événements de mortalité de masse reportés tant sur terre que dans les océans (très haute fiabilité).
- Les impacts sur certains écosystèmes approchent l'irreversibilité.
Par exemple : des impacts sur les systèmes hydrologiques résultant du retrait des glaciers ou des impacts sur les écosystèmes arctiques induits par la fonte du permafrost.
Remarque : Une des conséquences du retrait des glaciers peut être une moins bonne recharge des nappes phréatiques et donc potentiellement de grosses difficultés d'accès à l'eau pour certaines villes, même ici en France...
Des événement climatiques extrêmes seront de plus en plus fréquents (inondations, sécheresse, tornade, incendies, ...).
Le réchauffement climatique a mis des millions de gens dans une insécurité alimentaire sévère et affecté l'accès à l'eau, gênant les efforts pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. (haute fiabilité)
Le réchauffement et l'acidification des océans ont affecté négativement les productions de nourriture des pêcheries et de l'aquaculture de coquillage dans certaines régions océaniques. (Haute fiabilité)
Remarque : Donc risques de famine, de salubrité, d'épidémies, etc.
Dans toutes les régions, l'augmentation des événements de températures extrêmes a résulté en une mortalité humaine. (Très haute fiabilité)
La fréquence d'apparition de maladies provenant de la nourriture ou de l'eau liées au climat ainsi que le nombre de personnes atteintes de maladies vectorielles ont augmenté. (Très haute et haute fiabilité).
Dans les régions évaluées, des défis de santé mentale sont associés à l'augmentation des températures. (Haute fiabilité), ainsi que des traumatismes causés par des événements extrêmes (très haute fiabilité), et la perte des moyens de subsistance et de la culture. (Haute fiabilité)
Les extrêmes climatiques et météorologiques induisent de plus en plus de mouvements de populations en Afrique, Asie, Amérique du Nord (Haute fiabilité) et Amérique du Sud et Amérique Centrale (fiabilité moyenne), avec des petits Etats insulaires des Caraïbes et du Sud Pacifique disproportionnellement affectés au regard de la taille de leur population. (Haute fiabilité)
Le changement climatique a causé de vastes impacts négatifs, des pertes et des dommages à la nature et aux gens qui sont distribués inégalitairement à travers les systèmes, les régions et les secteurs.
Des dommages économiques du changement climatique ont été détectés dans des secteurs exposés au changement climatique, tels que l'agriculture, l'exploitation forestière, la pêche, l'énergie et le tourisme.
Les moyens de subsistance individuels ont été affectés à travers, par exemple, de la destruction des maisons, des infrastructures, de la perte des biens, des revenus, perte de la santé ou de la sécurité alimentaire.
Avec des effets négatifs sur l'égalité sociale et l'égalité des genres. (Haute fiabilité)
Dans les villes, le changement climatique a causé des impacts négatifs sur la santé humaine, les moyens de subsistance et les infrastructures clés. Les extrêmes de chaleur se sont intensifiés dans les villes.
Les infrastructures urbaines, incluant les transports, l'eau, l'assainissement et les systèmes d'énergie ont été compromis par des événements extrêmes ou à processus plus lent (ex. augmentation des températures moyennes, désertification, baisse des précipitations, perte de biodiversité, dégradation des terres et des forêts, retrait des glaciers, acidification des océans, élévation du niveau des océans, salinisation.
Avec pour conséquence des pertes économiques, des interruptions de service et des impacts négatifs sur le bien-être.
Les impacts négatifs sont concentrés parmi les résidents marginalisés socialement et économiquement. (Haute fiabilité)
Un peu partout, il y a des progrès dans la planification de l'adaptation et sa mise en oeuvre mais les flux financiers qui y sont consacrés restent insuffisants.
Les progrès sont dus à une prise de conscience croissante du public et des politiques des impacts du climat et des risques.
Les adaptations ne permettent pas de prévenir toutes les pertes et dommages, même avec des mesures efficaces. (Haute fiabilité)
Voici quelques exemples d'options d'adaptation efficaces (Haute fiabilité):
- Amélioration des cultivars
- Gestion de l'eau sur les fermes et stockage
- Conservation de l'humidité du sol
- Irrigation
- Agroforesterie
- Adaptations basées sur la communauté
- Diversification de l'agriculture au niveau de la ferme et au niveau local
- Aproche durable de gestion des terres
- Agroécologie et autres approches qui travaillent avec les processus naturels
Les approches d'adaptation basées sur les écosystèmes telles que :
- le verdissement des villes
- la restauration des zones humides
- les écosystèmes forestiers en amont
se sont avérés efficaces pour réduire les risques d'innondation ainsi que les vagues de chaleur urbaines.
Il y a aussi des maladaptations (c'est-à-dire des bêtises ou des mauvaises idées, dispositifs). Ce sont des idées qui s'avèrent dangereuses ou qui empirent la situation ou qui crèent d'autres problèmes.
- Des ressources limitées
- Une déficience de l'engagement du secteur privé et des citoyens
- Une mobilisation insuffisante de la finance (y compris pour la recherche)
- Une faible "éducation" climatique
- Manque de mise en oeuvre politique
- Une recherche limitée et/ou lente
- Etre dur à la détente à propos de la science de l'adaptation
- Un faible sens de l'urgence
L'écart entre les coûts estimés de l'adaptation et les fonds alloués à l'adaptation s'accroît.
L'adaptation est financée principalement par des fonds publics.
Une petite proportion de la finance globale du climat était orientée sur l'adaptation et une très grande majorité sur l'atténuation.
Bien qu'il y ait une amélioration depuis le rapport précédent (2014), les flux financiers globaux pour l'adaptation (dont publics et privés) sont insuffisants et restreignent les mises en oeuvre d'options d'adaptation. (Haute fiabilité)
Globalement, 5 scénarios basés sur des trajectoires socio-économiques différentes ont été étudiés afin d'évaluer les changements climatiques qui en découlent, les impacts, les risques ainsi que les stratégies d'atténuation et d'adaptation possibles.
Scénario 1 : les émissions de CO2 atteignent le net 0 vers 2050 (Ca veut dire que les émissions de GES sont réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro). Les émissions restantes présentes dans l'atmpsphère sont réabsorbées, par exemple, par les océans ou les forêts.
Scénario 2 : les émissions de CO2 atteignent le net 0 vers 2070
Scénario 3 : les émissions de CO2 restent environ identiques au niveau d'émission actuel
Scénario 4 : les émissions de CO2 atteignent le double des émissions actuelles vers 2100
Scénario 5 : les émissions de CO2 atteignent le double des émissions actuelles vers 2050
Futur dans le cas du scénario 1 :
Depuis 2014, les lois et les politiques visant l'atténuation se sont développées.
Les contributions déterminées au niveau national (CDN) sont des plans nationaux non contraignants qui mettent en évidence les actions climatiques de chaque pays. Elles incluent les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les politiques et mesures que les gouvernements prévoient de mettre en œuvre pour répondre au changement climatique et contribuer aux objectifs mondiaux fixés dans l'Accord de Paris.
Les CDN annoncées en octobre 2021 rendent probable que le réchauffement excèdera 1.5°C durant le 21ème siècle et rendent même difficile de le restreindre à 2°C.
Il y a des écarts entre les émissions projetées par les politiques de mise en oeuvre et celles des CDN.
Avec pour résultat que les flux financiers ne sont pas du tout à la hauteur des niveaux nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques, et ce, dans tous les secteurs et dans toutes les régions. (Haute Fiabilité)
Remarque : Comprendre que les CDN annoncées sont insuffisantes et leurs mises en oeuvre aussi!
La Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), le Protocole de Kyoto, et l'Accord de Paris supportent une révision à la hausse des ambitions nationales.
"L'Accord de Paris est un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques. Il a été adopté par 196 Parties lors de la COP 21, la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris, France, le 12 décembre 2015. Il est entré en vigueur le 4 novembre 2016.
Son objectif primordial est de maintenir « l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l'augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. »
Cependant, ces dernières années, les dirigeants mondiaux ont souligné la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d'ici la fin de ce siècle.
En effet, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'ONU (GIEC) indique que le franchissement du seuil de 1,5°C risque de déclencher des impacts beaucoup plus graves sur les changements climatiques, notamment des sécheresses, des vagues de chaleur et des précipitations plus fréquentes et plus graves.
Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, les émissions de gaz à effet de serre doivent culminer avant 2025 au plus tard et diminuer de 43% d'ici 2030.
L'Accord de Paris est un jalon dans le processus multilatéral sur le changement climatique car, pour la première fois, un accord contraignant rassemble toutes les nations pour lutter contre le changement climatique et s'adapter à ses effets." (source : https://unfccc.int/fr/a-propos-des-ndcs/l-accord-de-paris)
Les politiques déployées depuis 2020 sont insuffisantes (haute fiabilité) et sans un renforcement énergique des politiques et des actions mises en oeuvre, un réchauffement global de 3.2°C est projeté pour 2100. (Moyenne fiabilité)
Donc, si on veut rester en dessous de 1.5°C, c'est encore possible, mais il va falloir se bouger très énergiquement.
Pour rester en dessous des 2°C, il faut faire le max avant 2030!!!! Donc, c'est de suite qu'il faut se bouger!
Le gros défi ne notre génération est là!
Il faut vraiment tout faire pour rester en-dessous de 1.5°C sinon, on va vraiment être dans la m... Chaque petit détail compte, chaque fraction de degré compte.
- L'énergie solaire
- L'énergie éolienne
' L'électrification des systèmes urbains
- Les infrastructures urbaines vertes*
- L'efficience énergétique
- La maîtrise de la demande en énergie
- L'amélioration de la gestion des forets et des terres
- La réduction du gaspillage alimentaire et des pertes
Sont des mesures techniquement viables et dont les coûts ont considérablement baissé.
(Entre 2010 et 2019, le coût de l'énergie solaire a baissé de 85%, l'énergie éolienne de 55%, les batteries au lithium de 85%.
Parallèlement, leur déploiement a augmenté (10x pour le solaire, 100x pour les véhicules électriques).
Avec de grosses différences entre les régions.
En raison des aides déployées pour la transition, maintenir des systèmes très émetteurs en GES peut, dans certaines régions et certains secteurs, devenir plus coûteux qu'évoluer vers des systèmes émettant moins. (Haute fiabilité)
*L'infrastructure urbaine verte est un réseau stratégiquement planifié d'espaces multifonctionnels verts et bleus dans les zones urbaines. Elle englobe tous les réseaux naturels, semi-naturels et artificiels des systèmes écologiques multifonctionnels, à toutes les échelles spatiales. Ces espaces verts offrent de nombreux avantages, tels que la lutte contre les îlots de chaleur, le contrôle des eaux de ruissellement, l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau, et contribuent au bien-être des individus et des communautés. En somme, l'infrastructure verte vise à améliorer les espaces verts urbains et à favoriser un meilleur cadre de vie.
- Ne pas lâcher les politiques pour qu'ils tiennent les accords de Paris ou fassent encore mieux,
- S'approprier personellement le sujet du réchauffement climatique et diffuser les connaissances.
- Créer des associations locales pour :
- Calculer son bilan carbone
(Page en cours de rédaction)
Partager cette page avec vos amis
Et voilà une surprise d'anniversaire des plus originale! Je découvre ce site extra (même sous la pluie!) et magique! Quelle bonne idée! Bravo à vous pour cet...